Manama, 1 mai
Les restrictions sur l’alcool qui sont effectives depuis aujourd'hui dans le petit royaume de Bahreïn, pourraient lui faire perdre le gros de ses visiteurs. Car l’enjeu est important : la diversification des sources de revenus mise sur le tourisme. Sur les 117 établissements de l'archipel, l'alcool sera interdit dans tous les hôtels de moins de cinq étoiles, environ 85 au total, en vertu d'une circulaire du département du tourisme, qui dépend du ministère de l'Information.
La circulaire prévoit le retrait des licences pour la vente d'alcool dans les bars, boîtes de nuit et restaurants situés à proximité d'un quartier résidentiel, d'une école ou d'une mosquée. Elle stipule aussi l'interdiction de troupes musicales dans les hôtels de trois et quatre étoiles.
La vente et la consommation d'alcool sont soit totalement interdites, soit très strictement réglementées dans les autres monarchies arabes du Golfe, à l'exception de Dubaï, ce qui a contribué au succès touristique de Bahreïn.
Les islamistes, issus de la majorité chiite ou de la minorité sunnite, contrôlent 30 des 40 sièges de la chambre des députés depuis les élections législatives de novembre et décembre et leur influence se fait de plus en plus sentir dans tous les domaines. Ces dernières années, les islamistes sunnites, qui ont 13 élus dans la nouvelle assemblée, ont plaidé avec vigueur pour "un tourisme propre", c'est-à-dire sans alcool, mais n'ont jamais proposé de texte de loi à cet effet.
Résultat : Hussein al-Mozaweb, patron d'un groupe hôtelier, estime que de 2.000 à 3.000 Bahreïnis employés dans le secteur hôtelier seront victimes des mesures contre l'alcool, dans un pays où le chômage est élevé, notamment chez les jeunes de la communauté chiite. De plus, l'interdiction de la vente d'alcool entraînera une chute d'environ 60% du chiffre d'affaires des hôtels.
Bahreïn, qui avait attiré en 2002 4,6 millions de visiteurs, a lancé récemment une série de grands projets touristiques sur le modèle de Dubaï, parmi lesquels la construction d'une station balnéaire pour un coût de 3 milliards de dollars sur une île artificielle.
La majorité des touristes visitant le royaume viennent de l'Arabie saoudite toute proche, un royaume ultra-conservateur où alcool et cinémas sont interdits et où la ségrégation est totale entre les hommes et les femmes qui n'ont pas de liens familiaux.
Les restrictions sur l’alcool qui sont effectives depuis aujourd'hui dans le petit royaume de Bahreïn, pourraient lui faire perdre le gros de ses visiteurs. Car l’enjeu est important : la diversification des sources de revenus mise sur le tourisme. Sur les 117 établissements de l'archipel, l'alcool sera interdit dans tous les hôtels de moins de cinq étoiles, environ 85 au total, en vertu d'une circulaire du département du tourisme, qui dépend du ministère de l'Information.
La circulaire prévoit le retrait des licences pour la vente d'alcool dans les bars, boîtes de nuit et restaurants situés à proximité d'un quartier résidentiel, d'une école ou d'une mosquée. Elle stipule aussi l'interdiction de troupes musicales dans les hôtels de trois et quatre étoiles.
La vente et la consommation d'alcool sont soit totalement interdites, soit très strictement réglementées dans les autres monarchies arabes du Golfe, à l'exception de Dubaï, ce qui a contribué au succès touristique de Bahreïn.
Les islamistes, issus de la majorité chiite ou de la minorité sunnite, contrôlent 30 des 40 sièges de la chambre des députés depuis les élections législatives de novembre et décembre et leur influence se fait de plus en plus sentir dans tous les domaines. Ces dernières années, les islamistes sunnites, qui ont 13 élus dans la nouvelle assemblée, ont plaidé avec vigueur pour "un tourisme propre", c'est-à-dire sans alcool, mais n'ont jamais proposé de texte de loi à cet effet.
Résultat : Hussein al-Mozaweb, patron d'un groupe hôtelier, estime que de 2.000 à 3.000 Bahreïnis employés dans le secteur hôtelier seront victimes des mesures contre l'alcool, dans un pays où le chômage est élevé, notamment chez les jeunes de la communauté chiite. De plus, l'interdiction de la vente d'alcool entraînera une chute d'environ 60% du chiffre d'affaires des hôtels.
Bahreïn, qui avait attiré en 2002 4,6 millions de visiteurs, a lancé récemment une série de grands projets touristiques sur le modèle de Dubaï, parmi lesquels la construction d'une station balnéaire pour un coût de 3 milliards de dollars sur une île artificielle.
La majorité des touristes visitant le royaume viennent de l'Arabie saoudite toute proche, un royaume ultra-conservateur où alcool et cinémas sont interdits et où la ségrégation est totale entre les hommes et les femmes qui n'ont pas de liens familiaux.
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