Paris, 9 mai
Loin du plateau-télé et du fast-food, les Français restent fidèles au dîner traditionnel, dont l'heure et les modalités varient selon les classes sociales, mais avec une constante : les femmes sont encore le plus souvent aux fourneaux.
Contrairement au discours alarmiste qui annonce la fin du repas traditionnel au profit du grignotage, les Français n'ont pas changé leurs habitudes alimentaires. La ritualisation des repas, sa synchronisation dans le temps, 12h30 pour le déjeuner et autour de 20h00 pour le dîner, distinguent la France du reste de l'Europe ou des Etats-Unis où le repas conçu comme un moment partagé par l'ensemble de la famille a quasiment disparu dès la fin des années 1970.
Le dîner reste un des derniers refuges de la sociabilité familiale, une étape obligée dans l'emploi du temps quotidien des Français. Cette spécificité française du rituel du repas, qui devrait perdurer, a une conséquence directe sur la santé. Les Français, et en particulier les Françaises, ont la corpulence moyenne la plus faible d'Europe, et c'est vraisemblablement grâce au caractère réglé de leur alimentation, qui joue aussi sur le faible taux de maladies coronariennes. La télévision tient une place prépondérante dans les habitudes alimentaires et impose ses horaires, avec notamment le journal de 20h00 souvent regardé à table. Elle contribue à synchroniser les repas, près des trois-quarts des Français déclarant manger tous les soirs à la même heure. Le modèle traditionnel a la vie dure : les femmes aux tâches ménagères (cuisine, linge, ménage), les hommes devant la télé, en début de soirée. Tout le monde se retrouve à table, mais un grand nombre de femmes alternent ensuite tâches ménagères et télévision, constate le sociologue.
Loin du plateau-télé et du fast-food, les Français restent fidèles au dîner traditionnel, dont l'heure et les modalités varient selon les classes sociales, mais avec une constante : les femmes sont encore le plus souvent aux fourneaux.
Contrairement au discours alarmiste qui annonce la fin du repas traditionnel au profit du grignotage, les Français n'ont pas changé leurs habitudes alimentaires. La ritualisation des repas, sa synchronisation dans le temps, 12h30 pour le déjeuner et autour de 20h00 pour le dîner, distinguent la France du reste de l'Europe ou des Etats-Unis où le repas conçu comme un moment partagé par l'ensemble de la famille a quasiment disparu dès la fin des années 1970.
Le dîner reste un des derniers refuges de la sociabilité familiale, une étape obligée dans l'emploi du temps quotidien des Français. Cette spécificité française du rituel du repas, qui devrait perdurer, a une conséquence directe sur la santé. Les Français, et en particulier les Françaises, ont la corpulence moyenne la plus faible d'Europe, et c'est vraisemblablement grâce au caractère réglé de leur alimentation, qui joue aussi sur le faible taux de maladies coronariennes. La télévision tient une place prépondérante dans les habitudes alimentaires et impose ses horaires, avec notamment le journal de 20h00 souvent regardé à table. Elle contribue à synchroniser les repas, près des trois-quarts des Français déclarant manger tous les soirs à la même heure. Le modèle traditionnel a la vie dure : les femmes aux tâches ménagères (cuisine, linge, ménage), les hommes devant la télé, en début de soirée. Tout le monde se retrouve à table, mais un grand nombre de femmes alternent ensuite tâches ménagères et télévision, constate le sociologue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire