Tokyo, 13 mai
Saki Inoue, 22 ans, de retour au Japon après un séjour d'un an à Los Angeles déprimait sec. Elle lance alors l'opération "free hugs" au Japon. Scène insolite au Pays du Soleil Levant : des étreintes à la chaîne. Car là bas les embrassades ne font pas partie des mœurs.
De retour au Japon, Saki éprouvait un manque de contacts physiques, autres que ceux imposés au quotidien dans les wagons bondés du métro de Tokyo.
Les "câlins gratuits" l'ont guérie de sa dépression.
En lançant cette opération, un groupe d'étudiants s'est donné pour mission de sortir leurs compatriotes de leur légendaire réserve en leur offrant des "câlins gratuits" dans la rue. Leur campagne s'inspire d'un mouvement lancé à Sydney par un Australien, Juan Mann, à partir d'une idée simple : se planter debout en pleine rue avec une pancarte, où est écrit en anglais "free hugs" ("câlins gratuits"), et enlacer ceux qui sont tentés.
L'initiative a fait des émules dans le monde entier par le biais d'internet.
Dans ce pays où le contact physique est rare tant les Japonais sont réputés timides, l'opération "câline" surprend, voire embarrasse, les Tokyoïtes, mais amuse en revanche les étrangers, bien plus nombreux à se prendre au jeu.
Ce genre d'embrassades ne fait pas, il est vrai, partie des mœurs nippones. Si la poignée de main est répandue, elle y est encore considérée comme une habitude occidentale adoptée surtout par les milieux d'affaires.
Le mouvement "free hugs" est selon certain la solution à long terme pour combattre la violence. Car ces contacts physiques pourraient avoir une influence positive sur les phénomènes de violence et le taux de suicide (un des plus élevés au monde) au Japon.
Saki Inoue, 22 ans, de retour au Japon après un séjour d'un an à Los Angeles déprimait sec. Elle lance alors l'opération "free hugs" au Japon. Scène insolite au Pays du Soleil Levant : des étreintes à la chaîne. Car là bas les embrassades ne font pas partie des mœurs.
De retour au Japon, Saki éprouvait un manque de contacts physiques, autres que ceux imposés au quotidien dans les wagons bondés du métro de Tokyo.
Les "câlins gratuits" l'ont guérie de sa dépression.
En lançant cette opération, un groupe d'étudiants s'est donné pour mission de sortir leurs compatriotes de leur légendaire réserve en leur offrant des "câlins gratuits" dans la rue. Leur campagne s'inspire d'un mouvement lancé à Sydney par un Australien, Juan Mann, à partir d'une idée simple : se planter debout en pleine rue avec une pancarte, où est écrit en anglais "free hugs" ("câlins gratuits"), et enlacer ceux qui sont tentés.
L'initiative a fait des émules dans le monde entier par le biais d'internet.
Dans ce pays où le contact physique est rare tant les Japonais sont réputés timides, l'opération "câline" surprend, voire embarrasse, les Tokyoïtes, mais amuse en revanche les étrangers, bien plus nombreux à se prendre au jeu.
Ce genre d'embrassades ne fait pas, il est vrai, partie des mœurs nippones. Si la poignée de main est répandue, elle y est encore considérée comme une habitude occidentale adoptée surtout par les milieux d'affaires.
Le mouvement "free hugs" est selon certain la solution à long terme pour combattre la violence. Car ces contacts physiques pourraient avoir une influence positive sur les phénomènes de violence et le taux de suicide (un des plus élevés au monde) au Japon.
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