Londres, 11 mai
Le fondateur d'Endemol, John de Mol, compte faire ressortir Dracula et Frankenstein de leur tombe en relançant la maison de production britannique Hammer, berceau du cinéma d'épouvante populaire des années 50 et 60.
Un consortium emmené par la société néerlandaise Cyrte Investments, dont le créateur de Big Brother est le principal financier, a racheté la société, surnommée la maison des horreurs en Grande-Bretagne.
Le nouveau groupe a été doté d'un capital initial de 50 millions de dollars, voué à être augmenté rapidement pour investir dans la production de nouveaux films. La transaction inclut un catalogue de 295 titres, dont les classiques du genre, comme la série des Dracula de Christopher Lee ou des Frankenstein de Peter Cushing, et des œuvres fondatrices de la série B telles Le Redoutable homme des neiges (1957) ou La Momie (1959). Les origines de la Hammer remontent aux années 30, mais le studio a rayonné mondialement entre 1955 et 1965 en mettant en scène les plus grands monstres de l'histoire du cinéma, du Docteur Jekyll au Fantôme de l'Opéra en passant par les loups-garous, zombies et autres morts-vivants.
En 1970, le manque de moyens et le renouvellement du genre à Hollywood, où triomphent L'Exorciste et Massacre à la Tronçonneuse, amorcent le déclin. La société se tourne alors vers la télévision, où elle produit des séries jusqu'en 1986, avant de cesser toute production. Tournés souvent en trois semaines dans de vieilles demeures anglaises, sans répétition et avec de petits budgets, les films de la Hammer fleurent bon la littérature gothique et le kitsch victorien. Mais la direction du nouveau groupe, compte retrouver la gloire passée de la maison de production britannique en employant les technologies les plus modernes pour revisiter son héritage. Reste à savoir si les fans de "La Marque ou Terre contre Satellite" (1957), "Raspoutine le Moine Fou" (1966) et "Les Sept Vampires d'Or" (1973) y trouveront leur compte.
Le fondateur d'Endemol, John de Mol, compte faire ressortir Dracula et Frankenstein de leur tombe en relançant la maison de production britannique Hammer, berceau du cinéma d'épouvante populaire des années 50 et 60.
Un consortium emmené par la société néerlandaise Cyrte Investments, dont le créateur de Big Brother est le principal financier, a racheté la société, surnommée la maison des horreurs en Grande-Bretagne.
Le nouveau groupe a été doté d'un capital initial de 50 millions de dollars, voué à être augmenté rapidement pour investir dans la production de nouveaux films. La transaction inclut un catalogue de 295 titres, dont les classiques du genre, comme la série des Dracula de Christopher Lee ou des Frankenstein de Peter Cushing, et des œuvres fondatrices de la série B telles Le Redoutable homme des neiges (1957) ou La Momie (1959). Les origines de la Hammer remontent aux années 30, mais le studio a rayonné mondialement entre 1955 et 1965 en mettant en scène les plus grands monstres de l'histoire du cinéma, du Docteur Jekyll au Fantôme de l'Opéra en passant par les loups-garous, zombies et autres morts-vivants.
En 1970, le manque de moyens et le renouvellement du genre à Hollywood, où triomphent L'Exorciste et Massacre à la Tronçonneuse, amorcent le déclin. La société se tourne alors vers la télévision, où elle produit des séries jusqu'en 1986, avant de cesser toute production. Tournés souvent en trois semaines dans de vieilles demeures anglaises, sans répétition et avec de petits budgets, les films de la Hammer fleurent bon la littérature gothique et le kitsch victorien. Mais la direction du nouveau groupe, compte retrouver la gloire passée de la maison de production britannique en employant les technologies les plus modernes pour revisiter son héritage. Reste à savoir si les fans de "La Marque ou Terre contre Satellite" (1957), "Raspoutine le Moine Fou" (1966) et "Les Sept Vampires d'Or" (1973) y trouveront leur compte.
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