Madrid, 28 mai
L'acquisition d'une épée présentée comme celle du chevalier espagnol El Cid suscite une controverse aux accents politiques entre la région du Nord de Castille-et-Léon qui l'a achetée et le ministère de la Culture espagnol qui en conteste l'authenticité.
Vaste affaire sur fond de vérité historique. Le ministère de la Culture du gouvernement socialiste a mis le feu aux poudres, en annonçant, cette semaine, que cette arme acquise par le gouvernement régional, contrôlé par la droite, était un "faux historique" remontant au 15e ou 16e siècle, soit quatre siècles après la mort du Cid (1043-1099), héros symbolique de la reconquête contre la présence arabe. Cette arme serait une pièce très importante dans sa catégorie, à savoir une épée espagnole de la fin du 15 ou du début du 16e siècle et dont il ne reste que très peu d'exemplaires. Mais la valeur réelle de l'arme qui porterait en outre des inscriptions du 19e siècle, n'oscillerait qu'entre 200.000 et 300.000 euros, loin des 1,6 million d'euros déboursés par la région de Castille-et-Léon.
La responsable de la culture pour ce gouvernement régional, Silvia Clemente maintient, elle, que l'épée est authentique, s'appuyant sur un texte paru au journal officiel espagnol en 2002 et sur le fait qu'une partie au moins de la lame a été forgée en Andalousie au 11e siècle. Cette polémique n'aurait été suscitée par le gouvernement socialiste qu'à des fins politiques, juste avant les élections municipales et régionales. L'épée a été achetée récemment par la Castille-et-Léon, région natale du Cid, afin d'être exposée à la cathédrale de Burgos, après le refus de l'Etat espagnol de débourser le montant de 1,5 million d'euros demandé par son propriétaire, le marquis de Falces, en raison des incertitudes sur son authenticité.
L'acquisition d'une épée présentée comme celle du chevalier espagnol El Cid suscite une controverse aux accents politiques entre la région du Nord de Castille-et-Léon qui l'a achetée et le ministère de la Culture espagnol qui en conteste l'authenticité.
Vaste affaire sur fond de vérité historique. Le ministère de la Culture du gouvernement socialiste a mis le feu aux poudres, en annonçant, cette semaine, que cette arme acquise par le gouvernement régional, contrôlé par la droite, était un "faux historique" remontant au 15e ou 16e siècle, soit quatre siècles après la mort du Cid (1043-1099), héros symbolique de la reconquête contre la présence arabe. Cette arme serait une pièce très importante dans sa catégorie, à savoir une épée espagnole de la fin du 15 ou du début du 16e siècle et dont il ne reste que très peu d'exemplaires. Mais la valeur réelle de l'arme qui porterait en outre des inscriptions du 19e siècle, n'oscillerait qu'entre 200.000 et 300.000 euros, loin des 1,6 million d'euros déboursés par la région de Castille-et-Léon.
La responsable de la culture pour ce gouvernement régional, Silvia Clemente maintient, elle, que l'épée est authentique, s'appuyant sur un texte paru au journal officiel espagnol en 2002 et sur le fait qu'une partie au moins de la lame a été forgée en Andalousie au 11e siècle. Cette polémique n'aurait été suscitée par le gouvernement socialiste qu'à des fins politiques, juste avant les élections municipales et régionales. L'épée a été achetée récemment par la Castille-et-Léon, région natale du Cid, afin d'être exposée à la cathédrale de Burgos, après le refus de l'Etat espagnol de débourser le montant de 1,5 million d'euros demandé par son propriétaire, le marquis de Falces, en raison des incertitudes sur son authenticité.
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