Cannes, 25 mai
Mais où sont passées les stars scandaleuses voire sulfureuses? Cette année à Cannes, les grands noms d'Hollywood s'engagent contre le réchauffement climatique ou pour le Darfour, quand ils ne pouponnent pas sagement dans leur chambre d'hôtel.
Cela a commencé par Leonardo DiCaprio, sérieux comme un pape venu présenter samedi le film qu'il produit, "La onzième heure", appel à se mobiliser contre les menaces sur l'environnement mondial. Entouré d'experts, le héros de "Titanic" a détaillé son mode de vie écologique, des panneaux solaires sur sa maison aux vols commerciaux qu'il dit préférer aux jets privés pour consommer moins de kérosène. Tout autant citoyens du monde, le couple le plus glamour d'Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, a ensuite expliqué lundi ses inquiétudes pour la paix dans le monde, en présentant le film "Un coeur invaincu" consacré à l'assassinat du journaliste américain Daniel Pearl par des islamistes en 2002 au Pakistan.
De quoi désespérer un paparazzi : Angelina et Brad ont expliqué passer des moments merveilleux à Cannes, enfermés dans leur chambre d'hôtel, à jouer avec leurs enfants.
Pas davantage d'esclandre de la part des acteurs d'"Ocean's 13", qui reprennent pourtant à l'écran les rôles du "Rat Pack": Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr. Pas vraiment des enfants de chœur du Hollywood des années 50. Et l'argent collecté sur un yacht de luxe, mardi soir, par Clooney et ses acolytes Brad Pitt, Matt Damon et Don Cheadle l'a été le plus honnêtement du monde : plus de 9 millions de dollars levés lors d'un dîner de bienfaisance destiné aux victimes de la guerre civile au Darfour
Dans le fond, le scandale, à Cannes, passe plus volontiers, et plus durablement, par l'écran que par les clichés des paparazzis. Le film La Grande Bouffe l'illustre en 1973, comme L'Empire des sens trois ans plus tard, et Zoo (un film sur la zoophilie présenté cette année) témoigne à cet égard d'une forme de continuité.
Les engagements politiques et humanitaires participent également d'une longue tradition, tant à Hollywood qu'au Festival de Cannes, fondé initialement pour contrer les dérives fascisantes de la Mostra de Venise.
Mais où sont passées les stars scandaleuses voire sulfureuses? Cette année à Cannes, les grands noms d'Hollywood s'engagent contre le réchauffement climatique ou pour le Darfour, quand ils ne pouponnent pas sagement dans leur chambre d'hôtel.
Cela a commencé par Leonardo DiCaprio, sérieux comme un pape venu présenter samedi le film qu'il produit, "La onzième heure", appel à se mobiliser contre les menaces sur l'environnement mondial. Entouré d'experts, le héros de "Titanic" a détaillé son mode de vie écologique, des panneaux solaires sur sa maison aux vols commerciaux qu'il dit préférer aux jets privés pour consommer moins de kérosène. Tout autant citoyens du monde, le couple le plus glamour d'Hollywood, Angelina Jolie et Brad Pitt, a ensuite expliqué lundi ses inquiétudes pour la paix dans le monde, en présentant le film "Un coeur invaincu" consacré à l'assassinat du journaliste américain Daniel Pearl par des islamistes en 2002 au Pakistan.
De quoi désespérer un paparazzi : Angelina et Brad ont expliqué passer des moments merveilleux à Cannes, enfermés dans leur chambre d'hôtel, à jouer avec leurs enfants.
Pas davantage d'esclandre de la part des acteurs d'"Ocean's 13", qui reprennent pourtant à l'écran les rôles du "Rat Pack": Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr. Pas vraiment des enfants de chœur du Hollywood des années 50. Et l'argent collecté sur un yacht de luxe, mardi soir, par Clooney et ses acolytes Brad Pitt, Matt Damon et Don Cheadle l'a été le plus honnêtement du monde : plus de 9 millions de dollars levés lors d'un dîner de bienfaisance destiné aux victimes de la guerre civile au Darfour
Dans le fond, le scandale, à Cannes, passe plus volontiers, et plus durablement, par l'écran que par les clichés des paparazzis. Le film La Grande Bouffe l'illustre en 1973, comme L'Empire des sens trois ans plus tard, et Zoo (un film sur la zoophilie présenté cette année) témoigne à cet égard d'une forme de continuité.
Les engagements politiques et humanitaires participent également d'une longue tradition, tant à Hollywood qu'au Festival de Cannes, fondé initialement pour contrer les dérives fascisantes de la Mostra de Venise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire