Le réchauffement de la planète aurait des effets positifs sur la viticulture en Italie, et négatif en Australie. L’étude de l'Institut des sciences agricoles de l'Université de Florence tente à prouver que le changement climatique a permis à quelques grands vins italiens, tels que le Brunello, le Chianti ou le Montepulciano, de vivre de grandes années lors de la dernière décennie. Selon les chercheurs, le vin rouge Brunello di Montalcino a particulièrement tiré profit du réchauffement climatique pour la production de ses derniers millésimes. Le journal italien la Stampa met toutefois en garde sur le risque lié au changement climatique, évoquant le fait que des températures anormalement élevées combinées avec la rareté des pluies pourraient conduire à la "destruction" de plus de territoires et à la disparition de célèbres vignobles italiens.
Dans l’hémisphère sud c’est un autre son de cloche. Le changement climatique va avoir de fortes incidences sur l’industrie australienne du vin et il y aura des gagnants et des perdants. Pour Leanne Webb, étudiante en doctorat à l’université de Melbourne, la viticulture australienne doit faire face à la menace du réchauffement climatique. Selon ces travaux, Si rien n’est fait, l’impact général du changement de climat va conduire à une perte de qualité du raisin et par conséquent à des vendanges de moindre valeur financière. Le calendrier des vendanges va changer. Avec des récoltes plus précoces dans un climat plus chaud, les températures de la période de maturation dans certaines régions vont devenir trop chaudes pour produire des vins équilibrés à partir d’une partie ou peut-être de la totalité des cépages actuellement cultivés. La solution la plus évidente serait de déplacer les vignobles vers des régions au climat plus frais, sur les côtes sud de l’Australie par exemple. La stratégie d’adaptation de la filière vin passerait aussi par une évolution en terme de cépages. Le pinot noir, le sauvignon blanc ou le chardonnay, qui ne conviendraient plus à l’avenir à la plupart des régions d’Australie, pourraient donc y disparaître... pour être replantés en Tasmanie, un Etat australien formé par une île au sud du pays.
Dans l’hémisphère sud c’est un autre son de cloche. Le changement climatique va avoir de fortes incidences sur l’industrie australienne du vin et il y aura des gagnants et des perdants. Pour Leanne Webb, étudiante en doctorat à l’université de Melbourne, la viticulture australienne doit faire face à la menace du réchauffement climatique. Selon ces travaux, Si rien n’est fait, l’impact général du changement de climat va conduire à une perte de qualité du raisin et par conséquent à des vendanges de moindre valeur financière. Le calendrier des vendanges va changer. Avec des récoltes plus précoces dans un climat plus chaud, les températures de la période de maturation dans certaines régions vont devenir trop chaudes pour produire des vins équilibrés à partir d’une partie ou peut-être de la totalité des cépages actuellement cultivés. La solution la plus évidente serait de déplacer les vignobles vers des régions au climat plus frais, sur les côtes sud de l’Australie par exemple. La stratégie d’adaptation de la filière vin passerait aussi par une évolution en terme de cépages. Le pinot noir, le sauvignon blanc ou le chardonnay, qui ne conviendraient plus à l’avenir à la plupart des régions d’Australie, pourraient donc y disparaître... pour être replantés en Tasmanie, un Etat australien formé par une île au sud du pays.
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