Narathiwat, 11 février
Une vieille chanson a permis de percer le mystère sur le passé d'une Thaïlandaise de confession musulmane que sa famille croyait morte depuis 25 ans.
Jaeyaena Beurageng, originaire de la province de Narathiwat dans le sud de la thaïlande, avait disparu en 1982 à son retour d'un voyage en Malaisie voisine où elle faisait régulièrement ses emplettes. Les autorités avaient indiqué à sa famille qu'elle était probablement décédée dans un accident de la circulation.
En fait, Jaeyaena, 76 ans aujourd'hui, avait pris par erreur des bus qui, au lieu de la ramener dans son village de Dusongyo, l'avaient conduite d'abord à Bangkok, à quelque 1.200 km plus au nord, puis à Chiang Mai, à 700 km encore plus au nord.
Or, cette femme ne parle que le yawi, dialecte utilisé dans le Sud musulman et malais de la Thaïlande, ce qui l'a empêché de se tirer de ce mauvais pas. Résultat : elle a vécu pendant deux décennies dans ce village, après avoir mendié pendant cinq ans dans les rues de Chiang Mai.
Dans le centre d’hébergement où elle vivait, elle avait été surnommée "Tante Mon" parce que son langage ressemblait à celui des membres de l'ethnie Mon vivant le long de la frontière avec la Birmanie.
Le mystère sur son passé a finalement été percé lorsque trois étudiants de la province de Narathiwat sont venus dans le centre d'hébergement dans le cadre d'une étude sur les sans-abri.
Jaeyaena leur a chanté une vieille chanson en yawi et les étudiants ont aussitôt cherché à comprendre qui elle était et où était sa famille. Elle leur a dit qu'elle avait un époux malaisien et sept enfants, et leur a alors raconté ses péripéties dans le nord de la Thaïlande.
La famille, alertée, a envoyé deux de ses membres la récupérer. Elle se souvenait du nom de tous ses enfants et a reconnu son aînée.
A Dusongyo, son village natal, quelque 500 personnes lui ont réservé un accueil triomphal.
Ironie du sort : après toutes ces années, elle ne parle toujours pas le thaï.
Une vieille chanson a permis de percer le mystère sur le passé d'une Thaïlandaise de confession musulmane que sa famille croyait morte depuis 25 ans.
Jaeyaena Beurageng, originaire de la province de Narathiwat dans le sud de la thaïlande, avait disparu en 1982 à son retour d'un voyage en Malaisie voisine où elle faisait régulièrement ses emplettes. Les autorités avaient indiqué à sa famille qu'elle était probablement décédée dans un accident de la circulation.
En fait, Jaeyaena, 76 ans aujourd'hui, avait pris par erreur des bus qui, au lieu de la ramener dans son village de Dusongyo, l'avaient conduite d'abord à Bangkok, à quelque 1.200 km plus au nord, puis à Chiang Mai, à 700 km encore plus au nord.
Or, cette femme ne parle que le yawi, dialecte utilisé dans le Sud musulman et malais de la Thaïlande, ce qui l'a empêché de se tirer de ce mauvais pas. Résultat : elle a vécu pendant deux décennies dans ce village, après avoir mendié pendant cinq ans dans les rues de Chiang Mai.
Dans le centre d’hébergement où elle vivait, elle avait été surnommée "Tante Mon" parce que son langage ressemblait à celui des membres de l'ethnie Mon vivant le long de la frontière avec la Birmanie.
Le mystère sur son passé a finalement été percé lorsque trois étudiants de la province de Narathiwat sont venus dans le centre d'hébergement dans le cadre d'une étude sur les sans-abri.
Jaeyaena leur a chanté une vieille chanson en yawi et les étudiants ont aussitôt cherché à comprendre qui elle était et où était sa famille. Elle leur a dit qu'elle avait un époux malaisien et sept enfants, et leur a alors raconté ses péripéties dans le nord de la Thaïlande.
La famille, alertée, a envoyé deux de ses membres la récupérer. Elle se souvenait du nom de tous ses enfants et a reconnu son aînée.
A Dusongyo, son village natal, quelque 500 personnes lui ont réservé un accueil triomphal.
Ironie du sort : après toutes ces années, elle ne parle toujours pas le thaï.
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