New York, 22 février
Un artiste britannique, peut-être aussi masochiste qu'allergique à George W. Bush, a pris l'apparence du président américain à New York demandant aux badauds de lui botter les fesses pour se "libérer de leurs frustations".
Un artiste britannique, peut-être aussi masochiste qu'allergique à George W. Bush, a pris l'apparence du président américain à New York demandant aux badauds de lui botter les fesses pour se "libérer de leurs frustations".
L’image est cocasse : Mark McGowan, à quatre pattes sur l'esplanade du Lincoln Center, au coeur de Manhattan, avec sur le postérieur une affichette proclamant: "Bottez-moi les fesses", souhaite "rendre service aux gens des Etats-Unis et de New York".
C’est une sorte de service, une thérapie, une expérience cathartique : botter les fesses de George pour essayer de libérer les gens de leurs frustations".
L'artiste offre ce "service" à l'ire du public durant 72 heures.
Un des premiers à profiter de l'aubaine a été un policier new-yorkais. Interrogé pour savoir s'il était satisfait d'avoir pu donner un coup de pied dans le postérieur de son président par procuration, le policier, qui a préféré garder l'anonymat, a répondu: "Oh! oui; Bush a déjà fait assez de mal à ce pays, il mérite un bon coup de pied au cul, vraiment, c'est tout ce que je peux dire".
L'iniative de McGowan s'inscrit dans le cadre de la fête de l'art contemporain, Scope, célébrée à New York jusqu'au 26 février.
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