Dongtan 27 mars
Une éco-cité en Chine, dans le pays du cauchemar écologique avec 20 des 30 villes les plus polluées de la planète. Ce n’est pas un rêve, et la Chine s’engage à fond dans le projet pour sortir de terre cette vielle dès 2009 dans le district de Dongtan, sur l'île de Chongming, à l'embouchure du Yangtze.
Ce qui n'est encore qu'un bout de terre recouvert de champs de choux au large de Shanghai devrait devenir d'ici trois ans la première cité 100% écologique en Chine.
Le budget initial prévoit un investissement de 1,3 milliard de dollars, qui pourrait drastiquement augmenter au cours des travaux. D'ici 25 ans, un demi-million de personnes devraient élire domicile sur l'île, paradis des oiseaux migrateurs et actuellement reliée par ferry au continent.
Le contraste est fort comparé à la frénétique Shanghai. Car l'éco-cité devrait garder sa quiétude de bord de mer, malgré le tunnel et le pont qui la mettront dès 2009 à 45 minutes du centre de la capitale économique et financière chinoise, en attendant le métro. Le principe est simple: tout reposera sur les énergies renouvelables. Trois éoliennes fendent déjà l'air de Dongtan. Le recyclage sera optimisé: eau de pluie pour irriguer les cultures, ordures ménagères pour servir de combustible. Les habitants mangeront des produits issus de l'agriculture biologique des fermiers locaux. Les toits en pelouse des maisons de huit étages maximum assureront une isolation efficace et les bâtiments consommeront 70% d'énergie de moins que les tours du centre ville. Seulement 40% de l'espace aménagé sera construit, le reste étant consacré aux cultures et à la réserve naturelle d'oiseaux Les déplacements se feront à pied, en vélo pour décourager au maximum l'utilisation de la voiture. Les véhicules n'utiliseront ni diesel ni essence. Une marina, digne de la côte d'Azur, viendra remplacer l'actuel petit port de pêche où accostent aujourd'hui quelques bateaux rouillés, ramenant des filets gorgés de poissons.
La question est aussi de savoir qui élira domicile sur cette partie de l'île. Les prix des logements n'ont pas encore été fixés, mais le fond du projet viseraient plutôt les yuppies shanghaiens en mal d'espaces verts. L'Etat pour sa part veut encourager l'installation d'entreprises vertes pour garantir la création de 50.000 emplois à l'horizon 2020.
Une éco-cité en Chine, dans le pays du cauchemar écologique avec 20 des 30 villes les plus polluées de la planète. Ce n’est pas un rêve, et la Chine s’engage à fond dans le projet pour sortir de terre cette vielle dès 2009 dans le district de Dongtan, sur l'île de Chongming, à l'embouchure du Yangtze.
Ce qui n'est encore qu'un bout de terre recouvert de champs de choux au large de Shanghai devrait devenir d'ici trois ans la première cité 100% écologique en Chine.
Le budget initial prévoit un investissement de 1,3 milliard de dollars, qui pourrait drastiquement augmenter au cours des travaux. D'ici 25 ans, un demi-million de personnes devraient élire domicile sur l'île, paradis des oiseaux migrateurs et actuellement reliée par ferry au continent.
Le contraste est fort comparé à la frénétique Shanghai. Car l'éco-cité devrait garder sa quiétude de bord de mer, malgré le tunnel et le pont qui la mettront dès 2009 à 45 minutes du centre de la capitale économique et financière chinoise, en attendant le métro. Le principe est simple: tout reposera sur les énergies renouvelables. Trois éoliennes fendent déjà l'air de Dongtan. Le recyclage sera optimisé: eau de pluie pour irriguer les cultures, ordures ménagères pour servir de combustible. Les habitants mangeront des produits issus de l'agriculture biologique des fermiers locaux. Les toits en pelouse des maisons de huit étages maximum assureront une isolation efficace et les bâtiments consommeront 70% d'énergie de moins que les tours du centre ville. Seulement 40% de l'espace aménagé sera construit, le reste étant consacré aux cultures et à la réserve naturelle d'oiseaux Les déplacements se feront à pied, en vélo pour décourager au maximum l'utilisation de la voiture. Les véhicules n'utiliseront ni diesel ni essence. Une marina, digne de la côte d'Azur, viendra remplacer l'actuel petit port de pêche où accostent aujourd'hui quelques bateaux rouillés, ramenant des filets gorgés de poissons.
La question est aussi de savoir qui élira domicile sur cette partie de l'île. Les prix des logements n'ont pas encore été fixés, mais le fond du projet viseraient plutôt les yuppies shanghaiens en mal d'espaces verts. L'Etat pour sa part veut encourager l'installation d'entreprises vertes pour garantir la création de 50.000 emplois à l'horizon 2020.
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