Copenhague, 30 mars A qui profite le contrôle ? Des passagères et hôtesses à l'aéroport de Copenhague se plaignent quotidiennement des contrôles jugés trop rapprochés des agents de sécurité. En fait les préposés à cette sécurité doivent vérifier d'éventuelles armes dissimulées dans les soutiens-gorge des dames. Pas facile comme boulot notamment depuis l’automne dernier.
Car des mesures ont été renforcées obligeant les préposés à la sécurité à toucher le pourtour des seins des femmes car l'armature métallique des soutiens-gorges déclenche le système d'alarme aux portiques de détection de l'aéroport.
Du coup la direction de l’aéroport international Kastrup enregistre cinq plaintes par jour de femmes qui sentent que les agents de sécurité vont trop loin.
Caresses ou contrôle ? Même le président du syndicat des hôtesses de l'air de Scandinavian Arlines reçoit des plaintes de ses membres qui se disent offensées, qui "sentent qu'on leur caresse les seins".
Même si 60% des agents de sécurité sont des femmes. Il arrive qu'à un certain moment de la journée, il y en ait peu aux portiques de sécurité. Et là les hommes sont à l’affut. Cela dit les femmes peuvent toujours exiger d'être contrôlé par une personne du même sexe.
L'aviation civile, défend ces contrôles intimes. Les agents doivent tout simplement sentir si les passagers ont des armes sous les vêtements. Pensez-donc si des femmes pouvaient passer avec des grenades entre les seins. Explosif !
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