Anchorage, 1 mars
L'Iditarod est une aventure qui défie l'imagination : une course de chiens de traîneaux de 1.800 km à travers la toundra, les forêts et les sommets enneigés de l'Alaska. Les conditions pour les participants sont extrêmes: violentes tempêtes de neige, températures régulièrement en dessous de 40 degrés et un vent qui aggrave encore la sensation de froid. Les gelures sont monnaie courante, les risques d'hypothermie une préoccupation constante et, alors que les jours passent, la fatigue et le froid conduisent parfois les participants à des états proches de l'hallucination. "La dernière des grandes courses", comme la surnomme les organisateurs, est une épreuve d'endurance physique et mentale qui dure pour les plus rapides entre neuf et 12 jours et entre 15 et 20 pour ceux qui ferment la marche. "Il y a plus de gens qui ont réussi l'ascension de l'Everest que ceux qui ont terminé la course" de l'Iditarod, assure le porte-parole de l'épreuve, Chas Saint George. Le tracé de l'Iditarod suit une route historique empruntée en 1925 par une vingtaine de "mushers" (conducteurs de traîneaux) et plus de cent chiens pour livrer des médicaments alors que la petite bourgade de Nome, accessible ni par train ni par avion, était menacée par une épidémie de diphtérie.
Ce sentier, également utilisé par des conducteurs de traîneaux pendant la ruée vers l'or, est devenu en 1973 le théâtre de l'Iditarod. Depuis, l'épreuve s'est transformée en une aventure quasi-mythique qui attire des milliers de touristes à Anchorage le premier samedi de mars pour encourager les participants et leurs milliers de chiens sur la ligne de départ.
Mais l'intensité, voire la démesure de l'Iditarod, attire aussi les critiques. Près de la moitié des chiens engagés seront retirés de la course à un moment donné en raison de blessures et les défenseurs des animaux estiment que la conduite de traîneaux est un acte de cruauté envers les chiens. Cependant, l'attention apportée aux chiens a grandement augmenté au fil des années, assure M. Saint George. Chaque animal est examiné avant le départ pour détecter tout problème cardiaque, maladie ou blessure. Et pendant l'épreuve, des vétérinaires bénévoles effectuent 10.000 contrôles. En cas de mauvais traitements infligés à leurs chiens, les "mushers" sont disqualifiés et peuvent être écartés à vie de la course.
L'Iditarod est une aventure qui défie l'imagination : une course de chiens de traîneaux de 1.800 km à travers la toundra, les forêts et les sommets enneigés de l'Alaska. Les conditions pour les participants sont extrêmes: violentes tempêtes de neige, températures régulièrement en dessous de 40 degrés et un vent qui aggrave encore la sensation de froid. Les gelures sont monnaie courante, les risques d'hypothermie une préoccupation constante et, alors que les jours passent, la fatigue et le froid conduisent parfois les participants à des états proches de l'hallucination. "La dernière des grandes courses", comme la surnomme les organisateurs, est une épreuve d'endurance physique et mentale qui dure pour les plus rapides entre neuf et 12 jours et entre 15 et 20 pour ceux qui ferment la marche. "Il y a plus de gens qui ont réussi l'ascension de l'Everest que ceux qui ont terminé la course" de l'Iditarod, assure le porte-parole de l'épreuve, Chas Saint George. Le tracé de l'Iditarod suit une route historique empruntée en 1925 par une vingtaine de "mushers" (conducteurs de traîneaux) et plus de cent chiens pour livrer des médicaments alors que la petite bourgade de Nome, accessible ni par train ni par avion, était menacée par une épidémie de diphtérie.
Ce sentier, également utilisé par des conducteurs de traîneaux pendant la ruée vers l'or, est devenu en 1973 le théâtre de l'Iditarod. Depuis, l'épreuve s'est transformée en une aventure quasi-mythique qui attire des milliers de touristes à Anchorage le premier samedi de mars pour encourager les participants et leurs milliers de chiens sur la ligne de départ.
Mais l'intensité, voire la démesure de l'Iditarod, attire aussi les critiques. Près de la moitié des chiens engagés seront retirés de la course à un moment donné en raison de blessures et les défenseurs des animaux estiment que la conduite de traîneaux est un acte de cruauté envers les chiens. Cependant, l'attention apportée aux chiens a grandement augmenté au fil des années, assure M. Saint George. Chaque animal est examiné avant le départ pour détecter tout problème cardiaque, maladie ou blessure. Et pendant l'épreuve, des vétérinaires bénévoles effectuent 10.000 contrôles. En cas de mauvais traitements infligés à leurs chiens, les "mushers" sont disqualifiés et peuvent être écartés à vie de la course.
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