Lima, 2 mars
Qui a dit : être en retard comme un péruvien ? Car le président péruvien, Alan Garcia, vient de lancer une vaste campagne baptisée "être à l'heure" visant à en finir avec l'absence de ponctualité, défaut particulièrement répandu parmi ses concitoyens. Les exemples sont multiples, et les spécificités nombreuses. Exemple : quand un Péruvien en retard affirme être "en route" (en camino), dit-on à Lima, c'est qu'il vient de sortir de sa douche.
Qui a dit : être en retard comme un péruvien ? Car le président péruvien, Alan Garcia, vient de lancer une vaste campagne baptisée "être à l'heure" visant à en finir avec l'absence de ponctualité, défaut particulièrement répandu parmi ses concitoyens. Les exemples sont multiples, et les spécificités nombreuses. Exemple : quand un Péruvien en retard affirme être "en route" (en camino), dit-on à Lima, c'est qu'il vient de sortir de sa douche.
Car la plupart des Péruviens arrivent régulièrement en retard à leurs rendez-vous. Cette coutume de ne pas être à l’heure est jugée de néfaste par les autorités. Résultat le président péruvien Alan Garcia, a quelques secondes avant midi, synchroniser les pendules et les montres du pays à midi pile, en présence de la télévision d'Etat.
Comble de l’ironie, grand orateur, le président a bien failli être lui-même en retard en dépassant de quinze secondes l'heure prévue tandis qu'un conseiller lui faisait
de grands signes en désignant sa montre. De fait les péruviens comptent déjà 15 secondes de retard sur l’horaire. Il faut dire au-delà du manque de respect vis-à-vis d’autrui que le coût économique des retards est évalué à plus d'un million et demi de dollars par an.
En octobre 2003, l'Equateur voisin avait lancé une campagne similaire pour venir à bout de la fameuse "heure équatorienne" qui permettait d'arriver une, deux, voire trois heures en retard à ses rendez-vous.
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