mardi 13 mars 2007

Les Britanniques achètent des livres pour faire joli

Londres, 12 mars

Acheter des livres juste pour la décoration du salon, c’est ce que fait plus de la moitié des Britanniques. Le livre est un objet qui sert la déco et même s’il est ouvert, bien souvent il n’est jamais fini.
Parmi les ouvrages les plus souvent inachevés, figurent "Ma vie", l'autobiographie fleuve de Bill Clinton (1.024 pages), ou encore le quatrième tome des aventures d'Harry Potter, "Harry Potter et le gobelet de feu" (734 pages), deux best-sellers qui ont lassés en route près d'un lecteur sur trois (30 et 32% respectivement).
Et même la biographie de David Beckham "My side" (404 pages) qui après sa sortie en 2003, avait reçu l'Award de l'autobiographie la plus vendue le plus rapidement, a été abandonnée en route par 27% de ses lecteurs.
Le livre acheté le moins lu est celui des mémoires de l'ancien ministre de l'Intérieur David Blunkett (35% reconnaissent ne pas l'avoir fini). Et côté fiction, c'est l'ouvrage ayant gagné le Booker Prize, équivalent du Goncourt français, "Vernon God Little" par DBC Pierre, qui a été abandonné par 35% de ses acheteurs.
Les Britanniques dépensent en moyenne quelque 4.000 livres (6.000 euros) durant leur vie pour acheter des livres, qui en fait finissent sur les étagères.
Car près de la moitié (48%) se disent trop fatigués pour lire tous les jours, et 42% disent qu'ils sont incapables de se concentrer sur des histoires un peu longues.

Aucun commentaire: