Paris, 29 avril
La mouche : créature velue, piqueuse, agaçante et dégoûtante.
Des mouches, le grand public ne connaît généralement que quelques variétés, alors qu'on estime à 134.000 le nombre total d'espèces de mouches, moustiques et moucherons vivant sur Terre. Ces diptères, autrement dit insectes à deux ailes représentent jusqu'à un cinquième des espèces animales existantes.
Il y a par exemple trois millions de mouches dans les réserves du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Les spécimens y sont soigneusement classés, étiquetés et piqués au fond de boîtes, elles-même rangées sur des dizaines de mètres de rayonnages.
Car les mouches offrent toute la diversité du genre insecte : il y a la mouche verte dont les asticots servent à nettoyer les plaies, la mouche de la truffe qui permet de repérer le précieux champignon, la mouche bleue qui sert au criminologue à dater la mort d'un cadavre, la mouche tsé-tsé qui transmet la maladie du
Sommeil ou la drosophile, devenue un outil indispensable aux généticiens.
Ainsi, certains moucherons ne dépassent pas une tête d'épingle. Les Pantophtalmidae mesurent, elles, jusqu'à 6 centimètres de long pour 8 centimètres d'envergure.
Les mouches ont colonisé la planète entière, des déserts aux montagnes.
Certaines, inoffensives, se déguisent en insectes piqueurs. D'autres infligent de douloureuses morsures, comme ces minuscules Ceratopogonidae qui rendirent un temps la vie impossible aux habitants du 16ème arrondissement de la ville de Paris.
Mouches, moustiques et moucherons sont les vecteurs de nombreuses maladies, du paludisme à la dengue et au chikungunya, en passant par les myiases car certains asticots se nourrissent de la chair de personnes affaiblies.
La détermination des espèces se fait encore le plus souvent selon des critères morphologiques. Et l'examen de l'appareil génital des mâles se révèle souvent la méthode la plus rapide d'identification.
Le comportement des mouches fascine les chercheurs. Avant l'accouplement, les mâles de certaines Empididae offrent ainsi à leurs femelles une proie, parfois enveloppée de soie. D'autres se battent à la manière de cerfs.
La mouche : créature velue, piqueuse, agaçante et dégoûtante.
Des mouches, le grand public ne connaît généralement que quelques variétés, alors qu'on estime à 134.000 le nombre total d'espèces de mouches, moustiques et moucherons vivant sur Terre. Ces diptères, autrement dit insectes à deux ailes représentent jusqu'à un cinquième des espèces animales existantes.
Il y a par exemple trois millions de mouches dans les réserves du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Les spécimens y sont soigneusement classés, étiquetés et piqués au fond de boîtes, elles-même rangées sur des dizaines de mètres de rayonnages.
Car les mouches offrent toute la diversité du genre insecte : il y a la mouche verte dont les asticots servent à nettoyer les plaies, la mouche de la truffe qui permet de repérer le précieux champignon, la mouche bleue qui sert au criminologue à dater la mort d'un cadavre, la mouche tsé-tsé qui transmet la maladie du
Sommeil ou la drosophile, devenue un outil indispensable aux généticiens.
Ainsi, certains moucherons ne dépassent pas une tête d'épingle. Les Pantophtalmidae mesurent, elles, jusqu'à 6 centimètres de long pour 8 centimètres d'envergure.
Les mouches ont colonisé la planète entière, des déserts aux montagnes.
Certaines, inoffensives, se déguisent en insectes piqueurs. D'autres infligent de douloureuses morsures, comme ces minuscules Ceratopogonidae qui rendirent un temps la vie impossible aux habitants du 16ème arrondissement de la ville de Paris.
Mouches, moustiques et moucherons sont les vecteurs de nombreuses maladies, du paludisme à la dengue et au chikungunya, en passant par les myiases car certains asticots se nourrissent de la chair de personnes affaiblies.
La détermination des espèces se fait encore le plus souvent selon des critères morphologiques. Et l'examen de l'appareil génital des mâles se révèle souvent la méthode la plus rapide d'identification.
Le comportement des mouches fascine les chercheurs. Avant l'accouplement, les mâles de certaines Empididae offrent ainsi à leurs femelles une proie, parfois enveloppée de soie. D'autres se battent à la manière de cerfs.
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