Le Caire, 18 avril
Du Coran électronique à des audiophones de prière, en passant par un guide pour l'envoi de SMS "islamo-compatibles", les gadgets islamiques se multiplient en Egypte.
Signes extérieurs de piété, ces appareils souvent fabriqués en Chine conjuguent islam et électronique et semblent comme autant de moyens d'immerger la religion dans le quotidien des Egyptiens.
Ainsi ces petits boîtiers noirs à moins d'un euro qui se déclenchent à l'ouverture des portières ou au démarrage des voitures pour déverser des prières venant s'ajouter à la cacophonie cairote. Prisés par les chauffeurs de taxi, ils sont très populaires depuis quelques mois. Mais on peut aussi les mettre dans les ascenseurs.
Plus élaboré, un autre gadget, "Ayat", est un audiophone qui permet de sélectionner, en anglais et en arabe, le nombre de génuflexions nécessaires pour le type de prière souhaitée ou d'écouter en boucle des sourates du Coran pour les mémoriser.
Cette idée vient de Chérif Danech, ingénieur franco-égypto-américain, qui dit avoir eu l'idée d'Ayat en écoutant son iPod dans un avion. Avant de lancer son produit, il a obtenu l'approbation d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite, et de Dar el-Ifta, siège du grand mufti d'Egypte, Ali Gomaa.
D'autres gadgets sont présents sur le marché, comme un Coran numérisé accompagné des "hadith" , les propos du prophète ou un réveil portable donnant les horaires des cinq prières quotidiennes, avec en bonus une boussole électronique indiquant la direction de La Mecque pour orienter les fidèles.
Mais les plus sophistiqués ont un coût élevé: 50 euros pour Ayat, et plus de 150 euros pour le Coran électronique, hors de prix pour l'Egyptien moyen.
Un phénomène révélateur de la naïveté des acheteurs et de l'intelligence des marchands. En tout cas cela prouve encore la réactivité de l'économie de la Chine, qui s'adapte aux envies des consommateurs quels qu'ils soient.
Du Coran électronique à des audiophones de prière, en passant par un guide pour l'envoi de SMS "islamo-compatibles", les gadgets islamiques se multiplient en Egypte.
Signes extérieurs de piété, ces appareils souvent fabriqués en Chine conjuguent islam et électronique et semblent comme autant de moyens d'immerger la religion dans le quotidien des Egyptiens.
Ainsi ces petits boîtiers noirs à moins d'un euro qui se déclenchent à l'ouverture des portières ou au démarrage des voitures pour déverser des prières venant s'ajouter à la cacophonie cairote. Prisés par les chauffeurs de taxi, ils sont très populaires depuis quelques mois. Mais on peut aussi les mettre dans les ascenseurs.
Plus élaboré, un autre gadget, "Ayat", est un audiophone qui permet de sélectionner, en anglais et en arabe, le nombre de génuflexions nécessaires pour le type de prière souhaitée ou d'écouter en boucle des sourates du Coran pour les mémoriser.
Cette idée vient de Chérif Danech, ingénieur franco-égypto-américain, qui dit avoir eu l'idée d'Ayat en écoutant son iPod dans un avion. Avant de lancer son produit, il a obtenu l'approbation d'Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite, et de Dar el-Ifta, siège du grand mufti d'Egypte, Ali Gomaa.
D'autres gadgets sont présents sur le marché, comme un Coran numérisé accompagné des "hadith" , les propos du prophète ou un réveil portable donnant les horaires des cinq prières quotidiennes, avec en bonus une boussole électronique indiquant la direction de La Mecque pour orienter les fidèles.
Mais les plus sophistiqués ont un coût élevé: 50 euros pour Ayat, et plus de 150 euros pour le Coran électronique, hors de prix pour l'Egyptien moyen.
Un phénomène révélateur de la naïveté des acheteurs et de l'intelligence des marchands. En tout cas cela prouve encore la réactivité de l'économie de la Chine, qui s'adapte aux envies des consommateurs quels qu'ils soient.
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