Jodhpur, 27 avril
Un juge indien a ordonné l'arrestation de l'acteur américain Richard Gere et de la starlette indienne Shilpa Shetty pour s'être étreints et embrassés lors d'un gala contre le sida à la mi-avril à New Delhi. Les mandats d'arrêt ont été délivrés par un tribunal de Jaipur (Etat du Rajasthan, nord-ouest) après le dépôt d'une plainte publique la semaine dernière pour actes obscènes.
Cette affaire secoue les milieux hindous conservateurs depuis dix jours. Au cours d'une soirée pour la lutte contre le sida le 15 avril à New Delhi, Richard Gere avait serré Shilpa Shetty dans ses bras et l'avait embrassée de nombreuses fois sur les joues. La scène avait été retransmise à la télévision. Le lendemain, des hindous avaient sillonné des villes du sous-continent en brûlant des effigies de l'acteur américain et en criant "ne touchez pas à nos femmes! ". Les plaignants dénoncent une représentation indécente des femmes. Le parti d'opposition nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP), déplore "un tel étalage en public qui ne correspond pas à la tradition indienne". En droit indien, l'obscénité est punie par deux ans de prison maximum et 2.000 roupies (33 euros) d'amende. Shilpa Shetty, 31 ans, est connue à l'étranger depuis sa victoire en janvier dernier au jeu télévisé britannique "Celebrity Big Brother", une émission qui avait déclenché une polémique internationale sur du racisme présumé anti-indien. En Inde, des courants hindous conservateurs sont réputés pour défendre la chasteté, dans un pays qui se délecte aussi de comédies musicales et de clips de Bollywood aux danses souvent suggestives. Après son voyage agité en Inde, Richard Gere, 57 ans, s'était rendu la semaine dernière au Népal pour rencontrer des Tibétains réfugiés dont il défend la cause depuis 25 ans.
Un juge indien a ordonné l'arrestation de l'acteur américain Richard Gere et de la starlette indienne Shilpa Shetty pour s'être étreints et embrassés lors d'un gala contre le sida à la mi-avril à New Delhi. Les mandats d'arrêt ont été délivrés par un tribunal de Jaipur (Etat du Rajasthan, nord-ouest) après le dépôt d'une plainte publique la semaine dernière pour actes obscènes.
Cette affaire secoue les milieux hindous conservateurs depuis dix jours. Au cours d'une soirée pour la lutte contre le sida le 15 avril à New Delhi, Richard Gere avait serré Shilpa Shetty dans ses bras et l'avait embrassée de nombreuses fois sur les joues. La scène avait été retransmise à la télévision. Le lendemain, des hindous avaient sillonné des villes du sous-continent en brûlant des effigies de l'acteur américain et en criant "ne touchez pas à nos femmes! ". Les plaignants dénoncent une représentation indécente des femmes. Le parti d'opposition nationaliste hindou, le Bharatiya Janata Party (BJP), déplore "un tel étalage en public qui ne correspond pas à la tradition indienne". En droit indien, l'obscénité est punie par deux ans de prison maximum et 2.000 roupies (33 euros) d'amende. Shilpa Shetty, 31 ans, est connue à l'étranger depuis sa victoire en janvier dernier au jeu télévisé britannique "Celebrity Big Brother", une émission qui avait déclenché une polémique internationale sur du racisme présumé anti-indien. En Inde, des courants hindous conservateurs sont réputés pour défendre la chasteté, dans un pays qui se délecte aussi de comédies musicales et de clips de Bollywood aux danses souvent suggestives. Après son voyage agité en Inde, Richard Gere, 57 ans, s'était rendu la semaine dernière au Népal pour rencontrer des Tibétains réfugiés dont il défend la cause depuis 25 ans.
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