San Francisco, 6 juin
Après les graisses et les sucres, le nouveau régime à la mode en Californie s'attaque aux émissions de gaz à effet de serre en prônant un retour aux sources alimentaires.
Né de la conjonction des talents culinaires des Américains Laura Stec et Eugene Cordero, respectivement chef cuisinière et professeur de météorologie à l'université de San José, au sud de San Francisco, le "global warming diet", en français lerégime du réchauffement climatique, s'attaque au tour de taille, mais surtout à la réduction des émissions de dioxyde de carbone.
En effet, avant d'arriver dans l'assiette, la nourriture est transformée, emballée, transportée, procédés qui nécessitent une dépense d'énergie considérable: une étude publiée en 2006 par le département de Géophysique de l'université de Chicago a montré qu'en 2002, la production de nourriture aux Etats-Unis représentait une consommation de 17% des énergies fossiles du pays.
Ce gaspillage peut être réduit. Il suffit de suivre quelques principes simples : manger des produits locaux, issus de l'agriculture biologique, de saison, et faire attention au gaspillage en utilisant moins d'emballages, en achetant en grande quantité et en cultivant soi-même les aliments. La consommation de viande est également à réduire dans le cadre de ce régime. D'après un rapport des Nations unies de 2006, le bétail serait responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre. Aux Etats-Unis, les vaches à viande sont principalement nourries avec du maïs, une denrée qui génère énormément de carbone. En effet, sa culture intensive épuise les sols, et donc nécessite l'utilisation massive de fertilisants. Parmi les recettes proposées dans le cadre de ce régime et qui feront l'objet d'un livre à paraître en 2008, Laura Stec a concocté une poêlée de légumes de saisons au thé vert accompagnée de tofu, du riz complet à la vapeur et orge, ou encore des crostini au boeuf élevé en plein air sur lit de roquette au poivre vert.
Effet de mode ou énième solution miracle? La Californie porte beaucoup d'attention aux problèmes environnementaux, et le brassage de cultures qui y cohabitent l'a éduquée à la diversité alimentaire. Les deux créateurs du "global warming diet" entendent bien convertir l'ensemble des Etats-Unis, voire le reste du monde.
Après les graisses et les sucres, le nouveau régime à la mode en Californie s'attaque aux émissions de gaz à effet de serre en prônant un retour aux sources alimentaires.
Né de la conjonction des talents culinaires des Américains Laura Stec et Eugene Cordero, respectivement chef cuisinière et professeur de météorologie à l'université de San José, au sud de San Francisco, le "global warming diet", en français lerégime du réchauffement climatique, s'attaque au tour de taille, mais surtout à la réduction des émissions de dioxyde de carbone.
En effet, avant d'arriver dans l'assiette, la nourriture est transformée, emballée, transportée, procédés qui nécessitent une dépense d'énergie considérable: une étude publiée en 2006 par le département de Géophysique de l'université de Chicago a montré qu'en 2002, la production de nourriture aux Etats-Unis représentait une consommation de 17% des énergies fossiles du pays.
Ce gaspillage peut être réduit. Il suffit de suivre quelques principes simples : manger des produits locaux, issus de l'agriculture biologique, de saison, et faire attention au gaspillage en utilisant moins d'emballages, en achetant en grande quantité et en cultivant soi-même les aliments. La consommation de viande est également à réduire dans le cadre de ce régime. D'après un rapport des Nations unies de 2006, le bétail serait responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre. Aux Etats-Unis, les vaches à viande sont principalement nourries avec du maïs, une denrée qui génère énormément de carbone. En effet, sa culture intensive épuise les sols, et donc nécessite l'utilisation massive de fertilisants. Parmi les recettes proposées dans le cadre de ce régime et qui feront l'objet d'un livre à paraître en 2008, Laura Stec a concocté une poêlée de légumes de saisons au thé vert accompagnée de tofu, du riz complet à la vapeur et orge, ou encore des crostini au boeuf élevé en plein air sur lit de roquette au poivre vert.
Effet de mode ou énième solution miracle? La Californie porte beaucoup d'attention aux problèmes environnementaux, et le brassage de cultures qui y cohabitent l'a éduquée à la diversité alimentaire. Les deux créateurs du "global warming diet" entendent bien convertir l'ensemble des Etats-Unis, voire le reste du monde.
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