Nairobi, 18 juin
Fatigué de subir les séries télé à l'eau de rose regardées par sa femme, un Kényan spécialisé dans le recyclage des ordinateurs a mis fin à son calvaire en utilisant de vieux appareils pour assembler sa propre télévision, écologique de surcroît.
Norman Mutunga, la trentaine a transformé des ordinateurs dépassés en écran télé et s'est ainsi doté à la maison d'un second poste de télévision fonctionnant avec des piles ou à l'énergie solaire.
Après une petite démonstration, de nombreux Kényans sceptiques ont été séduits. L'image de l'écran est de très bonne qualité et le prix imbattable: un téléviseur recyclé coûte environ 55 euros, soit moitié moins cher qu'un écran neuf dans un pays où les deux-tiers de la population vit avec moins de un dollar par jour.
Cet appareil peut aussi être connecté à un lecteur DVD ou à une console de jeu. Norman Mutunga s'est lancé en 2006 dans ce projet avec l'organisation non gouvernementale « Des Ordinateurs pour les écoles au Kenya (CFSK) », et réhabilite de vieux ordinateurs depuis 2002. Un ordinateur tout neuf deviendra un jour un déchet électronique, il fallait donc trouver des moyens écologiques pour résoudre l’appétit technologique des Kényan.
Chaque année, entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électroniques, qui peuvent contenir du mercure ou du plomb et contaminer l'environnement, sont produits dans le monde, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement. Cent soixante-dix pays ont ratifié la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination, un texte entré en vigueur en 1992. Mais de nombreux déchets électroniques concernés par cette convention continuent à traverser les frontières.
La plupart atterrissent en Afrique sous forme de dons à des organisations.
Fatigué de subir les séries télé à l'eau de rose regardées par sa femme, un Kényan spécialisé dans le recyclage des ordinateurs a mis fin à son calvaire en utilisant de vieux appareils pour assembler sa propre télévision, écologique de surcroît.
Norman Mutunga, la trentaine a transformé des ordinateurs dépassés en écran télé et s'est ainsi doté à la maison d'un second poste de télévision fonctionnant avec des piles ou à l'énergie solaire.
Après une petite démonstration, de nombreux Kényans sceptiques ont été séduits. L'image de l'écran est de très bonne qualité et le prix imbattable: un téléviseur recyclé coûte environ 55 euros, soit moitié moins cher qu'un écran neuf dans un pays où les deux-tiers de la population vit avec moins de un dollar par jour.
Cet appareil peut aussi être connecté à un lecteur DVD ou à une console de jeu. Norman Mutunga s'est lancé en 2006 dans ce projet avec l'organisation non gouvernementale « Des Ordinateurs pour les écoles au Kenya (CFSK) », et réhabilite de vieux ordinateurs depuis 2002. Un ordinateur tout neuf deviendra un jour un déchet électronique, il fallait donc trouver des moyens écologiques pour résoudre l’appétit technologique des Kényan.
Chaque année, entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électroniques, qui peuvent contenir du mercure ou du plomb et contaminer l'environnement, sont produits dans le monde, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement. Cent soixante-dix pays ont ratifié la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et de leur élimination, un texte entré en vigueur en 1992. Mais de nombreux déchets électroniques concernés par cette convention continuent à traverser les frontières.
La plupart atterrissent en Afrique sous forme de dons à des organisations.
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